samedi 15 mars 2025

DÉCONSTRUCTION DE LA RELIGION POUR RENCONTRER DIEU

 


 


Paolo Cugini


C'est comme un oignon ou comme une doublure. Vu de loin, l'oignon semble compact, une chose unique, mais il n'en est rien. Quand on le voit de près, on se rend compte qu’il est composé de plusieurs couches, qu’on peut le peler, qu’on peut enlever les couches, ce qui, en ce qui concerne les oignons – et pas seulement – est un processus qui nous fait pleurer.

Même les couvertures semblent former un seul corps, mais à la place, il y a des coutures qui relient les pièces et puis il y a des doublures pour cacher les coutures. La couverture ressemble à un corps compact, mais ce n’est pas le cas. Comme beaucoup de choses dans la vie, après tout : elles semblent compactes, mais elles ne le sont pas. Nous nous habituons à vivre dans l'apparence des choses, jusqu'au jour où une rencontre, un visage, un sentiment fort nous aide à nous réveiller et à découvrir que tout n'est pas aussi compact qu'il y paraît, qu'il y a quelque chose de différent, qu'il y a autre chose. 

Il existe tout un système de choses qui fait tout pour que la réalité apparaisse compacte, belle et agréable. Il y a tout un monde qui travaille à masquer la réalité, surtout à masquer les manipulations de la réalité. Et puis, des événements surviennent qui minent la compacité, qui ouvrent des aperçus, qui provoquent une réflexion, une crise et ouvrent ainsi le chemin de la déconstruction qui nous conduit à la réalité, c'est-à-dire à la vérité sur les choses. La déconstruction des structures mises en place pour dissimuler la manipulation de la réalité est, en même temps, un chemin de libération et de révélation. C'est libérateur car, enfin, la personne vit son rapport à la réalité avec liberté. De révélation parce que la révélation du processus de déconstruction nous conduit à comprendre que les intuitions que nous avons perçues pendant la période de manipulation de la réalité étaient authentiques. C’est déjà une indication importante de méthode. Elle nous dit, en effet, que chaque personne est douée pour saisir la vérité des choses, leur réalité et, par conséquent, est capable de percevoir toute tentative de manipulation, de déformation, de dissuasion. 

À un moment donné de la vie, nous devons décider si nous devons éplucher les oignons ou les laisser tels quels ; nous devons décider si nous devons retirer les couvertures et vérifier les coutures, ou continuer à nous couvrir comme si la couverture était un seul corps. Finalement, à un moment donné de la vie, nous devons décider si nous continuons à croire en Sainte-Lucie et au Père Noël, ou si nous les remettons à leur place. C'est-à-dire que nous devons, à un certain moment de la vie, qui serait bien le plus tôt possible, décider s'il vaut la peine de souffrir un peu, de démasquer les mythes qui obscurcissent notre vision de la réalité, ou de faire comme si de rien n'était et de payer le prix très élevé d'une fausse vie, c'est-à-dire de courir le risque de ne jamais vivre la réalité. 

Quand cela arrive, c’est-à-dire quand nous tardons à activer les processus de déconstruction et de démasquage, nous nous sentons mal parce que nous vivons mal. La conscience se rebelle lorsque quelque chose ou quelqu'un nous étouffe, nous coupe les ailes, nous empêche de voler, d'être nous-mêmes. Notre conscience se fâche contre nous au plus profond de notre cœur lorsqu'elle nous voit paresseux, soumis, un peu méchants parce que nous nous réfugions derrière nos peurs. Nous ressentons de la colère lorsque nous réalisons que la vie n’est pas comme nous l’avions imaginé ou comme quelqu’un l’avait imaginée pour nous. Et puis il y a une voix en nous, un sentiment qui nous pousse à nous prendre en main, à nous prendre au sérieux, à arrêter de râler et à retrousser nos manches pour tout exposer et ainsi enfin vivre libre. 

C’est le contact avec la réalité qui démasque les fausses superstructures qui nous empêchent de vivre authentiquement. C’est la réalité qui provoque l’ondulation de ces idées, philosophies et théologies qui couvrent nos vies, nous empêchant de vivre authentiquement. Le pire, et qui arrive malheureusement souvent, c’est lorsque les philosophies et les idéologies trouvent des parents comme alliés, qui n’ont pas le temps de vérifier si ces idéologies sont en accord avec la réalité ou non. Pauvre jeune âme qui découvre dans sa propre maison l'alliance diabolique de ses parents avec les trafiquants d'idéologies dévitalisantes et castratrices ! Il sera difficile de sortir de cette cage de fous, mais c'est possible. Il y a toujours, en effet, un jour où nous rencontrons quelque chose de réel, où nous percevons que le monde n’est pas tel qu’on nous le vend. Il y a toujours un jour où la jeune âme respire l'air de la liberté et, lorsque cela se produit, nous pouvons être sûrs qu'elle fera tout pour secouer la pourriture des philosophies et des théologies qui, comme des chaînes, la maintiennent en cage. Celui qui sent le parfum de la liberté, surtout lorsque ce parfum nous vient dans notre jeunesse, l’oubliera difficilement. 

Le premier élément fondamental de ce processus de démasquage, qui est en même temps un processus de déconstruction, consiste à prendre ses distances avec les magiciens, les charlatans, les charlatans, les charlatans à deux sous, les escrocs de pacotille que, pour de multiples raisons, nous avons croisés sur notre chemin et qui nous ont rempli la tête de bêtises. Je crois que cet adieu sain aux charlatans est impossible sans rencontrer quelqu'un qui l'a déjà vécu, quelqu'un qui s'est déjà libéré du monde du non-sens, du masquage de la réalité. Nous savons désormais que beaucoup de ces charlatans portent des soutanes noires et se promènent dans les églises. Il existe toute une religion qui est un chemin vers la liberté. C'est un instrument satanique d'esclavage et de mort. Combien de personnes rencontrons-nous qui suivent naïvement quelqu’un ou un groupe, pensant marcher sur le chemin du Seigneur et en réalité, ils marchent sur le chemin de Satan. 

Le deuxième élément du processus de déconstruction est l’amour de la liberté qui est en même temps l’amour de la vie. Ceux qui aiment la vie n'acceptent aucune prison, et puis, quand ils sentent leur liberté menacée, ils tapent du pied, se rebellent, essaient de comprendre. Ceux qui aiment la vie, ceux qui désirent une vie pleine et libre n'abandonnent jamais. C’est l’amour de la vie ou, comme dirait Nietzsche, l’amour de la terre qui nous pousse à jeter toutes ces structures formées au fil du temps qui étouffent la vie au lieu de la libérer. C'est la force intérieure qui vient du plus profond de nos viscères, qui aspire à la liberté, qui n'accepte pas une vie de mort, une vie étouffée par des superstructures formées au fil du temps et qui n'ont plus aucun lien avec la réalité vécue aujourd'hui. C'est l'amour et le respect que nous avons pour nous-mêmes qui, à un certain moment du chemin, nous amènent à jeter toute résignation, toutes les injonctions injustifiées, à mieux regarder à l'intérieur de nous-mêmes, à ne pas avoir à passer toute notre vie soumis à des impositions insensées.

Le plus grand maître de tout chemin de déconstruction qui, comme nous l'avons vu, est en même temps un chemin de démasquage, est Jésus. C'est précisément lui qui, en diverses circonstances, a démasqué l'hypocrisie des pharisiens, qui manipulaient la Parole de Dieu pour contrôler le peuple et se maintenir au pouvoir. « Vous annulez ainsi la parole de Dieu par votre tradition que vous avez transmise. Et vous faites beaucoup d’autres choses de ce genre » (Mc 7, 13). Remplacer la Parole de Dieu par la tradition humaine : voilà ce qui s'est produit au fil des siècles, conduisant des milliers de personnes à se soumettre aux lois humaines, les prenant pour la Parole de Dieu. Jésus l'a découvert durant sa jeunesse, passée dans le silence, attentif à ce qui se passait autour de lui, aux agissements des pharisiens et aux souffrances du peuple. Sans aucun doute, à un certain moment, il a dû saisir la contradiction entre ceux qui avaient à tout moment la Parole de Dieu dans la bouche et ce que cette soi-disant Parole produisait dans le peuple, c'est-à-dire la misère, la pauvreté, l'injustice, la souffrance. C’est la réalité écoutée attentivement qui a conduit Jésus à comprendre la tromperie, à comprendre que ceux qui parlaient au nom de Dieu parlaient en réalité pour eux-mêmes et pour leurs propres intérêts louches. Et puis, un jour, il a décidé d'aider les hommes et les femmes à se libérer de toutes les absurdités des hommes au pouvoir, à démasquer la tromperie des pharisiens, à déconstruire toutes ces lois qui étouffaient la liberté des hommes et des femmes pour leur montrer le vrai visage de Dieu qui est Père et Mère, le sens profond de sa Parole qui est miséricorde, le vrai désir du cœur du Père qui consiste à donner la vie et la vie en abondance.

C’est la grande tâche de l’Église en cette époque post-chrétienne : aider les hommes à se libérer des absurdités de la religion, offrir des outils pour que chacun puisse faire l’expérience directe de l’amour de Dieu, de sa justice, de sa liberté. 


lundi 3 mars 2025

LE NOM DE DIEU

 



Paolo Cugini Le nom de Dieu n'est plus Dieu. Raconter le mystère dans un monde post-moderne. Turin : Effatà, 2025. 240 p.


Introduction

Il y a des chemins existentiels qui surgissent ainsi, par hasard, sans le vouloir. Dans ces cas, des situations surgissent qui nous trouvent démunis, sans préparation et nous pouvons courir le risque de nous enfermer, comme une forme de défense, ou, de profiter de la nouveauté pour entrer, nous laisser guider par les événements et, ainsi, découvrir de nouveaux mondes. Les pages de ce livre rassemblent des années de réflexions sur ces thèmes assimilés dans l'enfance d'une certaine manière, et vécus d'une manière complètement différente dans les situations que la vie m'a présentées. Comme le disait Aristote, nous ne naissons pas courageux, nous le devenons. Nous sommes le fruit des choix que nous avons faits, des chemins que nous avons parcourus, pour le meilleur et pour le pire. Il y a ceux qui passent leur vie fidèles aux contenus reçus dans l'enfance et ceux qui saisissent la première occasion pour tout jeter en l'air et partir seuls. Ce n’est pas un manque de respect, mais un désir de liberté, de vivre la vie au maximum et, surtout, c’est une façon d’interpréter la vie comme un voyage pour découvrir de nouvelles possibilités, dans la profonde perception que tout n’est pas déjà donné et que tout n’est pas comme on nous l’a appris. C’est en abandonnant les certitudes culturelles et spirituelles de nos origines que nous apprenons à affronter sans peur des récits différents du nôtre, sans nous défendre, sans activer ces mécanismes de défense qui nous conduisent à énoncer des arguments jamais vécus et seulement répétés par cœur. Les relations éducatives sont saines lorsqu’elles aident l’individu à être lui-même et non à reproduire les désirs des autres. Pour plaire aux adultes, les enfants font tout ce qu'ils leur demandent, aussi parce qu'ils savent que c'est la seule façon d'obtenir quelque chose. Les adultes insatisfaits de la vie s’en prennent souvent à leurs enfants en reproduisant des automates qui obéissent à leurs ordres. 

Rompre le cordon ombilical des institutions qui ont contribué à façonner sa conscience durant son enfance est le chemin nécessaire vers une vie d’adulte libre. Prendre sa vie en main : c'est le chemin existentiel, douloureux mais nécessaire, pour devenir soi-même. Sur ce chemin de libération, l’un des environnements les plus importants desquels il faut se distancer ou, du moins, retravailler de manière critique son appartenance est le monde, l’environnement religieux. Jusqu’à il y a quelques décennies, l’institution religieuse, qui en Occident s’identifie à la paroisse, était considérée comme un lieu sain, où l’on apprenait les valeurs positives nécessaires à une vie saine. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les processus de déconstruction culturelle produits par la culture post-moderne mettent en évidence une série de facteurs négatifs dans le monde religieux sur lesquels il vaut la peine de s’attarder. Au fil des années, je me rends compte de plus en plus qu’un des problèmes les plus profonds du monde religieux est l’interprétation des mots. Le christianisme a véhiculé un contenu homophobe, sexiste et misogyne en raison d’une manière d’interpréter les textes sacrés. Aujourd’hui encore, les relations au sein des communautés chrétiennes sont empoisonnées par des modalités relationnelles misogynes et homophobes, dues à une interprétation fondamentaliste des textes sacrés. Il existe tout un monde religieux qui attise les flammes du fondamentalisme, tout en jouant le sale jeu des mouvements politiques qui se nourrissent du monde fondamentaliste. En lisant et en méditant l’Évangile, on se rend compte que la réalité religieuse n’a pas beaucoup changé. Dans cette perspective, nous comprenons que la mission de Jésus était de libérer les hommes et les femmes du poison mortel de la religion ou, mieux, de cette religion inventée par les hommes. Jésus a proposé quelques clés pour interpréter les paroles du texte sacré, afin de ne pas rester esclaves de ces préceptes et de ces soi-disant pratiques religieuses inventées par les hommes du temple pour subjuguer les gens et, ainsi, les exploiter. « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens… Mais moi, je vous dis » (Mt 5, 21s). 

Les paroisses doivent être des lieux où les personnes se libèrent de la religion et s'introduisent dans le chemin de l'Évangile tracé par Jésus. Pas chez nous, comme nous le rappelle le livre des Actes des Apôtres, les premières communautés s'appelaient ainsi : le chemin. Je suis toujours fasciné par les prophètes bibliques, non seulement pour leur courage à affronter les puissants de l’époque, avec des déclarations dures et radicales, mais surtout pour leur capacité à ouvrir de nouveaux horizons, en injectant de l’espoir dans les gens. En fait, il ne suffit pas de critiquer une situation, d’analyser un échec, il faut prévoir des voies de sortie, des solutions, pour permettre aux gens de repartir sur de nouveaux chemins. Le risque, en effet, dans l’analyse critique, est de rester fasciné par les belles paroles, les critiques profondes, mais d’oublier que les mots seuls peuvent blesser et créer de la négativité. Et qu’en est-il de Jérémie, par exemple ? Dans les premiers chapitres, il s'en prend aux chefs religieux avec une série d'oracles très durs, qui ne laissent aucune place à l'imagination, en raison de la force polémique qui les anime. Mais ensuite, au moment le plus tragique de l'histoire d'Israël, c'est-à-dire lors de la destruction de la ville et du temple de Jérusalem et de l'exil d'une bonne partie de la population à Babylone, Jérémie prononce l'une des plus belles prophéties de toute la littérature prophétique, prévoyant pour le peuple une Nouvelle Alliance dans laquelle Dieu écrirait sa loi d'amour non pas sur la pierre, comme la loi mosaïque, mais dans leur cœur (cf. Jr 32, 31-34). Le livre que vous avez entre les mains est divisé en trois parties et propose un chemin à la fois spirituel, religieux et culturel. Dans la première partie, je partage quelques contenus de vie spirituelle qui ont mûri dans certains moments critiques de ma vie. J'ai toujours regardé positivement les passages dits sombres de la vie, ceux dans lesquels on entre par hasard et dont on ne sait pas comment ils vont se terminer. 

J'aime chérir ces moments, en collectant toutes les bonnes et nouvelles choses qu'ils apportent avec eux. Dans cette première partie, il y a donc aussi des indices biographiques et c'est une manière de rendre un écrit plus engageant, capable d'interagir avec le lecteur. La deuxième partie pourrait être définie comme destruens, dans le sens où je propose des réflexions critiques sur le christianisme, sur certaines idées produites par la vie religieuse qui influencent encore négativement la vie des fidèles. Ce sont donc des pages dans lesquelles je n’épargne pas les tons durs, non seulement polémiques, mais aussi critiques envers une institution dont je fais partie. Le désir est toujours d'apporter un éclairage pour vivre mieux et plus sereinement sa relation avec le Mystère et avec les personnes que nous rencontrons sur notre chemin. Les premiers chapitres de cette deuxième partie sont consacrés à un dialogue culturel avec ce courant de pensée théologique qui porte le nom de post-théisme, que je considère comme fascinant et plein de stimuli culturels. Il est important de questionner le contenu du nom de Dieu et de comprendre sa signification historique, en particulier pour essayer de comprendre comment exprimer le Mystère dans le langage d'aujourd'hui. Dans la troisième et dernière partie, je partage une proposition. Comme je l’ai écrit plus haut : il ne suffit pas de critiquer, il faut aussi avoir le courage de faire des propositions positives, de présenter de nouvelles voies possibles. Ces dernières années, j’ai essayé de comprendre la possibilité de vivre l’Évangile comme une proposition que Jésus a faite pour tous, un espace, donc inclusif. 

Se libérer de la religion des hommes a pour premier résultat de comprendre l’Évangile d’une manière nouvelle, comme un chemin dans lequel, au centre, il n’y a pas de préceptes à obéir, mais le souci de la qualité de nos relations humaines. Dans cette perspective, je perçois la grande vocation de la communauté chrétienne dans le monde d’aujourd’hui : être un espace ouvert à tous, en particulier aux minorités maltraitées par le système méritocratique et patriarcal. C’est exactement ainsi que Jésus s’exprime dans l’un des versets les plus profonds de tout l’Évangile : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et je vous donnerai du repos » (Mt 11, 25). Bonne lecture et bon voyage.


INDICE


INTRODUCTION

PREMIÈRE PARTIE : INDICATIONS POUR UN CHEMIN SPIRITUEL POST-RELIGIEUX


CHAPITRE UN : PLANIFIER LE CHEMIN

1. Vue de l'extérieur. 2. Restez immobile. 3. Au bord de la rivière. 4. Je t'attends en silence.  


CHAPITRE DEUX : APPROFONDIR LE DISCOURS

1. L'intuition. 2. Le regard. 3. Perspective. 4. Polyèdre. 5. La tension polaire. 


CHAPITRE TROIS : APPRENDRE DE LA VIE

1. La blessure n’est pas tout. 2. N'abusez pas des limites. 3. Survivre à des blessures mettant sa vie en danger. 4. Tout dans le fragment. 5. Écouter les sentiments. 6. L'obstacle. 7. Réalité et idée. 8. Pieds nus sur le sol nu. 9. La solitude de la liberté.


CHAPITRE QUATRE : UNE OEUVRE CULTURELLE NÉCESSAIRE

1. Déconstruire. 2. Décentraliser. 3. Dépotentialiser.


CHAPITRE CINQ : DÉROCHER LE REGARD

1. Marcher sur le fil. 2. Suite aux frissons. 


DEUXIÈME PARTIE : RACONTER LA FIN

CHAPITRE UN : LE MYSTÈRE DE DIEU

1. Le nom du Mystère. 2. Entre monothéisme et monolâtrie. 3. Contaminations religieuses. 4. Un nouveau paradigme interprétatif. 5. Dire Dieu d’une manière non religieuse ? 6. Le Mystère dans la prison de l'être. 7. La multiplicité des manifestations du Mystère. 


CHAPITRE DEUX : LA CRISE DE LA RELIGION

1.Le retour de la religion ? 2. La religion et le mal. 3. La religion comme tentation. 4. Déconstruire la structure religieuse. 5. Le christianisme : une religion ?


CHAPITRE TROIS : LA FIN D’UNE ÈRE ?

1. Un monde chrétien qui craque. 2. Un système qui s’effondre. 3. Comme un sentiment. 4. La grosse erreur. 5. Le temps de la fin. 6. Le vide des églises et notre aveuglement. 7. Idées d’analyse. 


CHAPITRE QUATRE : LA CRISE INARRÊTABLE DU CLERGÉ

1. L'appel. 2. L’essence de la foi. 3. Divertir pour retenir. 4. Des leaders communautaires capables d’accompagner : le problème de la confession. 5. Les presbytres comme leaders communautaires : quelques propositions.  


PARTIE TROIS : POUR UN NOUVEAU CHEMIN


CHAPITRE UN : UN MONDE INTERCONNECTÉ

1. Du chaos au cosmos. 2. Extension. 3. Tout est interconnecté. 4. Vers le holisme quantique. 


CHAPITRE DEUX : L'UNIVERS INTERCONNECTÉ DANS UN MONDE CONTAMINÉ

1. Principes épistémologiques du processus de contamination. 2. Artistes de la contamination. 3. Une Église contaminée ? 4. L’Évangile : l’amour qui nous contamine. 5. Contamination et inculturation. 6. La Bible contaminée. 


CHAPITRE TROIS

1. L'Église, peuple de Dieu, espace ouvert à tous. 2. Une communauté synodale. 3. Une liturgie qui célèbre la miséricorde. 4. Le pape François et l’Église de la miséricorde. 

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE


DÉCONSTRUCTION DE LA RELIGION POUR RENCONTRER DIEU

    Paolo Cugini C'est comme un oignon ou comme une doublure. Vu de loin, l'oignon semble compact, une chose unique, mais il n'e...